Voici mon premier article de ce type, destiné à « raconter » l’histoire de la prise de vue d’une photo, le contexte, les difficultés rencontrées (ou non), l’aspect technique et la prise en comptes des éléments, naturels ou non.
L’image ci-dessus a été prise durant la partie de mon voyage Australien consacré à l’une des attractions naturelles touristiques majeures de l’Etat du Victoria, la « Great Ocean Road » (voir article ici).
En fin d’après-midi, nous nous sommes mis à la recherche d’un endroit côtier qui se révélerait intéressant pour le coucher de soleil. Ayant entendu parler d’un point de vue pas mal, le « Teddy’s lookout », nous nous mettons en route et rencontrons par hasard, dans une rue toute proche du point de vue, notre premier Koala du voyage australien. Il s’avère d’ailleurs que cette première rencontre sera aussi la plus intéressante : nous côtoyons l’animal pas méfiant du tout de très près, celui-ci se baladant nonchalamment dans la rue et se laissant photographier, alors que les koalas ne descendent généralement que très peu des arbres…
En fin d’après-midi, nous nous sommes mis à la recherche d’un endroit côtier qui se révélerait intéressant pour le coucher de soleil. Ayant entendu parler d’un point de vue pas mal, le « Teddy’s lookout », nous nous mettons en route et rencontrons par hasard, dans une rue toute proche du point de vue, notre premier Koala du voyage australien. Il s’avère d’ailleurs que cette première rencontre sera aussi la plus intéressante : nous côtoyons l’animal pas méfiant du tout de très près, celui-ci se baladant nonchalamment dans la rue et se laissant photographier, alors que les koalas ne descendent généralement que très peu des arbres…
Après cette pause aussi merveilleuse qu’imprévue, nous arrivons finalement au point de vue juste à temps pour trouver une composition intéressante et installer le matériel avant le coucher du soleil. Je décide alors de lancer un time-lapse et de partir explorer les alentours à la recherche d’un autre point de vue pour les lumières post-couchant.
La luminosité globale diminuant peu à peu, je réalise que l’aspect serpentant de la route pourrait être du meilleur effet une fois illuminé par les phares d’une voiture. Pour autant, il fait encore trop clair pour que ceux-ci aient un effet intéressant sur les images. Il faut attendre. En attendant, je peaufine alors ma composition en élargissant encore un peu plus mon angle de vue, passant des 17mm de mon 17-40 à mon 14mm f2,8.
La lumière a encore baissée, mais un autre problème se pose désormais : 30 secondes me permettent une bonne exposition de la scène, mais sont trop courtes pour permettre à une voiture de parcourir l’ensemble de la route. Pour autant, je ne veux pas exposer trop longtemps non plus, pour ne pas avoir de traînées de nuages trop denses et/où de filés d’étoiles, bien qu’il ne fasse pas encore entière nuit. Je décide alors d’utiliser une télécommande externe et le mode Bulb de l’appareil, et expose pour une minute dès l’arrivée de la première voiture. Minute pendant laquelle j’ai la chance qu’une autre voiture se présente dans le sens inverse, épaississant davantage la trainée de lumière. Le résultat est celui que vous voyez en haut de cet article. Plus tard, la lumière ayant encore diminuée, je continue de shooter, espérant produire quelque chose d’encore plus original, avec la présence des étoiles, notamment.
La luminosité globale diminuant peu à peu, je réalise que l’aspect serpentant de la route pourrait être du meilleur effet une fois illuminé par les phares d’une voiture. Pour autant, il fait encore trop clair pour que ceux-ci aient un effet intéressant sur les images. Il faut attendre. En attendant, je peaufine alors ma composition en élargissant encore un peu plus mon angle de vue, passant des 17mm de mon 17-40 à mon 14mm f2,8.
La lumière a encore baissée, mais un autre problème se pose désormais : 30 secondes me permettent une bonne exposition de la scène, mais sont trop courtes pour permettre à une voiture de parcourir l’ensemble de la route. Pour autant, je ne veux pas exposer trop longtemps non plus, pour ne pas avoir de traînées de nuages trop denses et/où de filés d’étoiles, bien qu’il ne fasse pas encore entière nuit. Je décide alors d’utiliser une télécommande externe et le mode Bulb de l’appareil, et expose pour une minute dès l’arrivée de la première voiture. Minute pendant laquelle j’ai la chance qu’une autre voiture se présente dans le sens inverse, épaississant davantage la trainée de lumière. Le résultat est celui que vous voyez en haut de cet article. Plus tard, la lumière ayant encore diminuée, je continue de shooter, espérant produire quelque chose d’encore plus original, avec la présence des étoiles, notamment.
Enfin, et alors qu’il fait désormais nuit noire, j’opte pour une très longue exposition de 20 minutes, avec dans l’idée la potentielle émergence d’un filé d’étoiles, ainsi que la possibilité d’une image moins bruitée que si je montais dans les ISO. C’est l’image que vous voyez ci-dessus. La « tâche » rose dans le ciel, en haut à gauche de l’image, demeure encore un mystère pour moi aujourd’hui… Echauffement du capteur ou apparition d’une aurore astrale, je ne sais pas, bien que la présence de cette même lueur sur les photos de David aurait tendance à confirmer la seconde hypothèse.
De même, je ne sais pas vraiment laquelle de ces trois images je préfère. C’est donc peut être à vous de me le dire ;)
Teddy’s lookout, Lorne, Great Ocean Road, Victoria, Australie
De même, je ne sais pas vraiment laquelle de ces trois images je préfère. C’est donc peut être à vous de me le dire ;)
Teddy’s lookout, Lorne, Great Ocean Road, Victoria, Australie